lundi 23 mai 2016

Table Infinity : Paradiso #5 (final)

Vous n’aimez pas être traîné par votre moitié dans des endroits style Casa, Gifi ou La Foirfouille ?
Ben vous avez tort !
Pour quelques poignées d’euros, on trouve tout un tas de choses très facilement utilisables en matière de décors. Voilà les petites merveilles que ma chérie m’a ramenées...



Si le plastique c’est fantastique, c’est aussi solide, il n’y a presque rien à retoucher, et ça a de la gueule. Les jardineries sont également un fournisseur de première main, pour pas bien cher non plus :



Du coup, après avoir cherché de nombreux tutos sur « comment faire le feuillage des arbres » (et il y en a des super), je me suis dit : « pourquoi ne pas pousser la logique ? ». Ce n’est pas absolument parfait (je cherche à faire jouable, pas pièce d’exposition maquette), mais on obtient facilement un bon rendu (par contre, c’est long de retailler et d’enfiler les feuilles) : 





Qui dit jungle dit lianes. J’ai utilisé de la filasse de plombier, gorgée de colle à bois, aspergée de peinture marron et verte, et posée directement sur les troncs.



J’ai mis ça et là sur les lianes, ou directement sur le tronc d’arbres morts, de la garniture pour coussins bombée en vert.



Enfin, la résine pour figurer l’eau. C’est cher, trop cher, et comme je suis un manche mes joints sont tout sauf étanches (donc j’ai perdu pas mal de volume). Mais l’aspect global rend bien. Un fleuve paresseux et boueux :




Et un lagon qui donne envie de se baigner (j’ai mélangé de l’encre bleue et de la peinture jade à la résine) :




Petite mise en situation finale avec mes quelques figurines Infinity peintes :






Et un décor de plus. Dans un futur indéterminé, je projette une table Zéro-G, genre intérieur de vaisseau avec couloirs, hangars, etc. Mais pour l’heure, je retourne à mes figurines !






mardi 17 mai 2016

Table Infinity : Paradiso #4 (mise en couleurs)

Avec le dernier long week-end, j'ai pas mal avancé. La peinture à la bombe ! Eh oui, je n’ai toujours pas d’aérographe, donc j’utilise les moyens barbares du bord.
J’ai jeté mon dévolu sur les bombes Liquitex. Comptez environ 9 € la bombe, qui a l’avantage de ne pas puer la mort (elles sont à base d’eau) et d’avoir un rendu assez mat. Par contre, les buses se bouchent facilement et j’ai eu des problèmes de pression, donc j’aurais du mal à les recommander...

Je commence par du gris pour les parties rocheuses, puis un bon vieux marron pour l’essentiel de la table.



Du jaune assez léger pour la plage et le fond de la mer.




Et enfin, je fais mumuse avec deux verts différents pour ensemencer un peu tout ça.





Un peu de blanc en bombe pour éclaircir la plage et les rochers.

Et c’est parti pour les brossages au gros pinceau  avec du beige / gris / ocre pour les parties terreuses comme pour les parties végétalisées. Je traité aussi la zone centrale pour lui donner un aspect de terre battue. Pas besoin d’être super strict, ça permet de donner de la vie.





Pour une meilleure intégration des arbres, je les peins aussi : base marron à la bombe, puis lavis noir, et enfin brossage gris clair.

Je ne suis pas riche en pigments, mais j’en colle un peu par-ci par-là pour varier les teintes.




Prochaine étape : les plantes et les feuillages !


lundi 9 mai 2016

Table Infinity : Paradiso #3

La moisson forestière a été bonne :
- des branches et brindilles qui serviront à figurer des troncs abattus, à faire des petits arbres :
- des branches plus épaisses, et des banches plus complètes, pour faire de grands arbres.

On commence par positionner tout ce qui sera au sol. Je comptais initialement traiter les arbres à part et les intégrer ensuite, mais je préfère que tout soit en place et bien fixé (sauf les éventuels cocotiers qui seront rajoutés après). Ce sera plus galère après, mais bon, c’est la jungle quoi...

Puis c’est parti pour le flocage au sable (de chantier, faut pas abuser non plus). Pour la plage, un petit tamisage s’impose.


Pour le reste, non (sauf la partie centrale genre terre battue), et je rajoute même des grains de taille différente allant jusqu’au petit caillou (merci le rayon déco chez Casa ou Gifi). Et quelques bouts d’écorce de paillage pour figurer des rochers.





Je compte me limiter sur le flocage herbe que j’ai tendance à trouver assez peu réaliste – et les tables qui perdent leurs poils, c’est énervant – donc je pense peindre une grande partie du sable en vert. A cette échelle, on n’est pas forcé de voir des brins d’herbe, et le brossage peu donner un effet mousse sympathique. Mais on n’en est pas encore là...




samedi 7 mai 2016

Table Infinity : Paradiso #2

Le chantier a un petit peu avancé. Les reliefs manquants ont été ajoutés, la structure du temple mise en place.


Un peu d’enduit de rebouchage pour intégrer correctement les reliefs à la table, lisser les parties « terreuses » (comprendre : qui ne seront pas des rochers à nu).


On passe à la partie texturage des zones de rocher et de la base du temple, en pressant fort à l’aide de cailloux.



Maintenant, une ballade en forêt et au bord de la rivière s’impose…


lundi 2 mai 2016

"Sens la Force, Luke..."

Petit focus sur un jeu bien sympathique : X-Wing !


Si vous cherchez un jeu pour initier à la figurine votre progéniture d’une petite dizaine d’année, ce jeu est fait pour vous. Bon, moi j’avais déjà commencé par 40K et le Seigneur des Anneaux, mais ce jeu vaut de l’or, d’autant que les gamins sont fatalement touchés par Star Wars…


Pourquoi que c’est bien ?

Les figurines : du plastique prépeint de très grande qualité pour l’échelle. Non, sans rire, moi qui me considère surtout comme un peintre, je vois mal ce qu’on peut leur rajouter. Je sais que certains le font (réacteurs bleutés, marquages d’escadrons, etc.), mais même sans ça, elles sont très bien. Seul petit défaut, les canons peuvent parfois avoir tendance à se tordre (c’est petit je vous dis). Comptez une quinzaine d’euros, voire un peu moins, pour un chasseur. Ça peut paraître cher, mais il suffit de regarder le prix d’une figurine chez GW…


Le matos : des cartes de bonne facture, des pions en carton solide, le tout bien décoré, rien à dire.

Les règles : ils ont pensé à tout chez Edge avec une version simplifiée (une feuille, quoi !). En cinq minutes, vous avez tout compris et vous pouvez décoller. Pour la version complète, allez, il faut compter dix minutes. Quinze si vous voulez bien saisir toutes les subtilités. Le bonheur…


Comment ça marche ?
Table peinte en dix minutes...

A chaque vaisseau correspond plusieurs cartes de valeurs différentes, selon les qualités du pilote. Vous construisez donc votre liste, mettons de 100 pts, en sélectionnant tel ou tel vaisseau, avec tel ou tel pilote, et vous pouvez (ou non, c’est marqué sur les cartes) rajouter des goodies comme des droïdes, des armes particulières (missiles, tourelles), des « honneurs » (genre caractéristiques spéciales).
On peut évidemment jouer tout un tas de scénarios, mais la poutre pure reste très amusante.
Le jeu est divisé en plusieurs phases.
1. Chaque joueur décide la manœuvre à assigner à chacun de ses vaisseaux à l’aide d’un petit cadran dédié et le pose face caché. Un chasseur agile et rapide est bien plus manoeuvrable qu’un chasseur lourdement armé.
2. Le pilote ayant la plus faible valeur de pilotage (les infos sont reprises sur le socle du vaisseau) bouge en premier et réalise sa manœuvre à l’aide du gabarit adéquat. Puis il décide d’une action, en fonction de celles à sa disposition sur sa carte (concentration, acquisition de cible, tonneau, etc.). Ainsi de suite jusqu’à celui qui a la meilleure valeur de pilotage.
3. Le pilote ayant la meilleure valeur de pilotage peut tirer en premier. Et ainsi de suite jusqu’au moins bon, qui sera peut-être réduit en poussière avant d’avoir agi… Pour tirer, on vérifie la portée, on jette un nombre de dés d’attaque comme indiqué dans le profil (un de plus à portée 1), l’adversaire jette le nombre de dés de défense indiqué dans son profil (un de plus à portée 3), et on compare. Une esquive annule un dégât, le reste fait sauter des boucliers, voire des points de coque. A zéro, boum ! Il y a aussi des résultats vierges (qui peuvent être relancés avec certaines compétences spéciales), et des résultats « oeil », qui peuvent être transformés en esquive ou en touche en fonction de l’action précédemment programmée. Et des dégâts critiques qui ont un effet kiss cool.
Et c’est tout.




Au centre, Vador, qui a envoyé son fils dans l'espace sans scaphandre...



L'Alliance, jouée par votre serviteur, a pris cher...


Le côté dogfight est super bien rendu, le jeu est nerveux et rapide. La boîte de base contient tout ce qu’il faut pour jouer, un X-Wing et 2 Chasseurs TIE. Il existe une version classique et une version Episode VII.
La fin des haricots...

Alors, du négatif ? Pas franchement si on considère X-Wing comme un jeu « apéritif », pour s’amuser en famille ou entre potes.
Après, on entre un peu dans la spirale des « collectible games », surtout si on compte faire des tournois. On peut en effet regretter qu’ils imposent d’avoir les cartes originales. Le joueur qui veut telle ou telle amélioration disponible dans un blister précis sera obligé d’acheter ledit blister pour jouer la carte qu’il convoite.
Sinon, il y a aussi le problème de l’ « univers étendu », parfois un peu bof.
Et puis c'est Star Wars, donc on reste bloqué à trois factions : Alliance, Empire, et le fourre-tout "Racailles & Scélérats". 

Mais tout ça ne remet pas en cause la qualité du jeu que je recommande chaudement, même si je ne compte pas investir dedans comme un porc (quelques vaisseaux des films, et puis basta). ;-)