jeudi 21 avril 2016

Table Infinity : Paradiso #1

Un des petits plaisirs du joueur, ça reste quand-même de jouer sur une jolie table. J’ai déjà bricolé une table Infinity pour le club (visible sur ce blog), mais j’aimerais éviter qu’on joue toujours sur la même et qu’on puisse dans quelque temps lancer la Campagne : Paradiso.
Or donc, c’est parti pour l’aventure et la création d’une table « djeungeule » .

Deux planches de medium de 2 cm d’épaisseur, du 60x124, histoire de pouvoir coller des baguettes d’angle de 2 cm et éviter que les bedaines chargées de bière abîment la table.

Après moultes réflexions, je décide de partir sur du non-modulable, certes quasiment impossible à ranger, mais au moins je pourrai fignoler des détails et donner du vrai volume.

J’ai déjà un plan de ce que je veux voir, mais il risque d’évoluer fortement au cours de l’avancée de la table.
Au menu :
- un bout de plage, parce que… LOST, quoi ;
- des pitons rocheux érodés du genre que l’on peut voir en baie d'Ha Long ;
- une grotte ;
- un cours d’eau amazonien moite et plein de bestioles venimeuses ;
- un vieux temple en ruines rongé par la végétation ;
- des cocotiers ;
- de grands arbres aux gigantesques racines noueuses ;
- et beaucoup, beaucoup de végétation (merci les plantes d’aquarium pas chères).
Le challenge, ça va être d’avoir un truc qui concilie jouabilité et aspect jungle touffue. Chose que je n’ai quasiment jamais vu.
Comme c’est pour Infinity, il va aussi falloir qu’il y ait suffisamment de couverts, même si on peut jouer avec les règles propres aux jungles / forêts (zone de saturation, etc.).
Je vais aussi laisser un espace central déboisé de 20 cm x 20 cm afin de pouvoir y placer un bâtiment pour les scénars avec Objective Room, ou un mirador, ou n’importe quoi d’autre si nécessaire.

On commence par poser les reliefs (polystyrène de 1 cm, mais c’est juste parce que je l’avais en stock). Pour l’instant, ça donne ça. Il manque un relief en bas à droite, et les pitons rocheux entre plage et terre, mais il me faut un réappro de polystyrène à Mr Brico. C’est gourmand, ces tables.



Et c’est parti pour la grande aventure du ponçage. Ça tombe bien, il recommence à faire beau, j’évite ainsi de mettre de la saleté partout. J’ai commencé à la cale à poncer, mais comme je suis un gros feignant, j’ai vite sorti la ponceuse électrique…




Prochaine étape : rajouter les reliefs manquants et commencer à adoucir et fondre ceux déjà en place à l’enduit de rebouchage + colle vinylique.

lundi 18 avril 2016

Infinity : Jungle Boogie

Bon, c’est décidé, je mets le holà sur 40K… Fatigué de peindre les mêmes unités par dizaines alors que j’ai de moins en moins le temps de peindre, fatigué des nouveautés incessantes qui viennent ruiner un équilibre déjà extrêmement précaire, fatigué d’essayer de suivre le méta, fatigué de devoir choisir entre no-limit inbouffable, CPM-des-petits-copains qui déplace les déséquilibres, et parties soit-disant fun où il y aura toujours des champions de quartier qui essaieront de contourner l’esprit…

Bref, j’adore mes figs, le fluff, mais j’ai du mal à envisager de pouvoir jouer à 40K dans un contexte où je m’AMUSERAIS. Et c’est un jeu. Donc, il y a un souci quelque part…

Alors attention, je n’ai pas dit que j’allais bazarder mes armées et ne plus jouer du tout, mais ce sera à l’occasion, et vraiment pour se faire plaisir avec des gens qui ont le même esprit. Et GW risque de ne plus trop voir la couleur de mes sous, sauf coup de coeur intempestif. D’ailleurs, j’ai toujours une jolie armée de Valhallans à vendre, qui finira sur ebay un de ces jours si personne ne se manifeste (faut dire que j’ai autre chose à faire que de poster des annonces partout).

Bref, tout ça pour dire que j’ai re-jeté mon dévolu sur Infinity, découvert à l’aube des années 2000, auquel j’ai finalement peu joué faute d’adversaires, mais dont j’ai toujours considéré les règles comme le top du top. Fun, rapide, riche, mortel. Et pas besoin de cinquante figurines pour jouer, je peux donc me faire plaisir en peinture, avancer tranquillement.

J’ai commencé à l’origine avec la PanOcéanie, et c’est une armée qui me plaît toujours. En plus, j’adore ses sectorielles qui ont beaucoup de caractère. Je lorgne depuis un certain temps sur les Ordres Militaires, mais ce sera pour plus tard. Ce qui me botte, c’est l’Armée de Choc d’Acontecimento, ses baroudeurs issus de la jungle de Lost, son côté relativement low-tech, ses copains d’Aleph, et la possibilité de s’éclater sur les socles.

Donc voici les premières figurines que j’ai réussies à pondre.

Un Bagh-Mari avec HMG, qui peut même être lieutenant, ou comment ne pas gâcher cet ordre...


Jack Shepard, un Régulier...




Un Bagh-Mari classique, j'adore cette pose de prédateur



Dronbot Pathfinder, le couteau suisse ; le fusil est aimanté pour donner un Fugazi une fois enlevé





L’apprentissage est rude, le jeu pouvant être bouclé tour 1, mais c’est super plaisant. Je joue en ce moment dans le cadre de la campagne en ligne Flamia Island. Ça permet de tester des scénarios différents et d’appréhender la richesse des règles et les subtilités du jeu.