Un des petits
plaisirs du joueur, ça reste quand-même de jouer sur une jolie
table. J’ai déjà bricolé une table Infinity pour le club
(visible sur ce blog), mais j’aimerais éviter qu’on joue
toujours sur la même et qu’on puisse dans quelque temps lancer la
Campagne : Paradiso.
Or donc, c’est
parti pour l’aventure et la création d’une table « djeungeule »
.
Deux planches de
medium de 2 cm d’épaisseur, du 60x124, histoire de pouvoir coller
des baguettes d’angle de 2 cm et éviter que les bedaines chargées
de bière abîment la table.
Après moultes
réflexions, je décide de partir sur du non-modulable, certes
quasiment impossible à ranger, mais au moins je pourrai fignoler des
détails et donner du vrai volume.
J’ai déjà un
plan de ce que je veux voir, mais il risque d’évoluer fortement au
cours de l’avancée de la table.
Au menu :
- un bout de plage,
parce que… LOST, quoi ;
- des pitons rocheux
érodés du genre que l’on peut voir en baie d'Ha Long ;
- une grotte ;
- un cours d’eau
amazonien moite et plein de bestioles venimeuses ;
- un vieux temple en
ruines rongé par la végétation ;
- des cocotiers ;
- de grands arbres
aux gigantesques racines noueuses ;
- et beaucoup,
beaucoup de végétation (merci les plantes d’aquarium pas chères).
Le challenge, ça va
être d’avoir un truc qui concilie jouabilité et aspect jungle
touffue. Chose que je n’ai quasiment jamais vu.
Comme c’est pour
Infinity, il va aussi falloir qu’il y ait suffisamment de couverts,
même si on peut jouer avec les règles propres aux jungles / forêts
(zone de saturation, etc.).
Je vais aussi
laisser un espace central déboisé de 20 cm x 20 cm afin de pouvoir
y placer un bâtiment pour les scénars avec Objective Room, ou un
mirador, ou n’importe quoi d’autre si nécessaire.
On commence par
poser les reliefs (polystyrène de 1 cm, mais c’est juste parce que
je l’avais en stock). Pour l’instant, ça donne ça. Il manque un
relief en bas à droite, et les pitons rocheux entre plage et terre,
mais il me faut un réappro de polystyrène à Mr Brico. C’est
gourmand, ces tables.
Et c’est parti
pour la grande aventure du ponçage. Ça tombe bien, il recommence à
faire beau, j’évite ainsi de mettre de la saleté partout. J’ai
commencé à la cale à poncer, mais comme je suis un gros feignant,
j’ai vite sorti la ponceuse électrique…
Prochaine étape :
rajouter les reliefs manquants et commencer à adoucir et fondre ceux
déjà en place à l’enduit de rebouchage + colle vinylique.